La Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) a publié un communiqué officiel rappelant aux organes de presse qu’ils restent libres de couvrir les activités de l’institution selon leur ligne éditoriale. En parallèle, l’administration précise le cadre de la prise en charge des contenus : seules les publications sollicitées officiellement par la DGDA et encadrées par une commande préalable en bonne et due forme pourront être financées ou soutenues.

Dans ce message, la DGDA pose un principe simple : la liberté d’informer demeure, mais l’appui institutionnel obéit à des règles transparentes. L’objectif est d’élever les standards déontologiques, de prévenir toute sollicitation informelle et d’éviter les confusions entre information (traitée librement par les médias) et communication institutionnelle (commandée et prise en charge par l’administration).

« Les organes de presse sont libres de publier des articles qui couvrent les activités du service public de la douane suivant leur ligne éditoriale. »
« Seules seront désormais prises en charge les publications sollicitées par l’administration pour couvrir un événement d’actualité ou une activité de l’administration à la suite d’une commande préalable établie en bonne et due forme. »

Ce que cela change concrètement pour les rédactions

  • Pas d’appui automatique : un article ou un reportage publié à l’initiative d’un média n’ouvre pas droit à une prise en charge.
  • Commande écrite obligatoire : la DGDA financera uniquement les contenus commandés officiellement pour couvrir un événement ou une activité de l’institution.
  • Conformité déontologique : la procédure vise à assainir les pratiques, à protéger l’indépendance des rédactions et à garantir la traçabilité des dépenses publiques liées à la communication.
  • Canal d’information : le QR code figurant sur le communiqué oriente vers les informations pratiques (procédure, contacts et conditions).

En clarifiant ce cadre, la DGDA cherche à renforcer la confiance entre l’administration et les médias : chacun garde son rôle, avec des règles connues à l’avance pour toute collaboration rémunérée. Les rédactions conservent ainsi leur autonomie éditoriale, tandis que l’administration s’engage sur un processus formalisé pour ses besoins de communication, au bénéfice de la transparence et de la qualité de l’information destinée au public.